Ce programme, en précisant dès les premières pages, que la Cour d’Honneur peut accueillir jusqu’à 5 000 visiteurs par jour nous a vite interrogé sur l’équilibre à rechercher entre la vision nocturne, celle du spectateur du festival, et la vision diurne, celle des visiteurs du Palais. Sans perdre de vue la perception du spectateur et son rapport à la scène, nous avons tenté de préserver un équilibre et, autant que faire se peut compte-tenu de la jauge demandée, tenter de fondre le dispositif dans l’architecture, pour permettre au visiteur de continuer à comprendre l’espace du Palais et de la Cour. Plus qu’un gradin qui s’affirme, celui-ci cherche à s’effacer dans le contexte. Nous espérons que ce travail peut se lire dans la volumétrie du balcon qui crée une transparence sur la façade arrière et qui dégage la verticale au-dessus de la Porte Notre-Dame, dans le subtil jeu des essences de bois et le dégradé des couleurs entre le bas et le haut des gradins qui accompagnent la lumière de la cour, dans les couleurs des galeries techniques périphériques.